C'est comme un voyage

Publié le par Fablyrr

C’est comme un voyage

 

En même temps c’est le cas. De retour de Clermont-Ferrand je pourrai vous parler de biens des choses de cette longue journée d’hier. Comme :

-          Se lever à 5 heures du matin pour prendre le train un samedi c’est dur. Surtout quand au retour on rentre sur les coups de minuit.

-          Faire un voyage d’aller à côté d’un anglais lisant le journal avec des titres aussi aguicheur et putassier que le Sun ce n’est pas terrible, mais c’est mieux que les trios joueurs de jeux vidéo Presque trentenaires qui font autant de bruits que 10 ados en pleine mue. Heureusement j’avais u casque et de la musique.

-          Faire le voyage du retour avec une tête de zombi et dévorer un livre* pour ensuite filer une adresse de job à une Luxembourgeoise faisant du marketing, c’est fun !

-          Deux fois trios heures et de mi de train ce n’est pas drôle si on n’est pas équipé, mais heureusement j’avais un morceau de manuscrit de Charlotte et des livres intéressants, plus que le magazine “Ca m'intéresse – Histoire” qui est tellement superficielle qu’il a presque la qualité d’un magazine people.

-          Fureté entre tous ces stands de carnettistes pros de l’aquarelle et du dessin rapide c’est bien.

-          Aller voir le documentaire “No man Iceland” entre deux séances de dédicace ça fait plaisir.

-          Avoir des éditrices hyperactives et très pro malgré les insultes de certaines femmes de carnettiste ayant peur que son époux ai du succès, c’est fort.

-          Se promener, se balader, fureter, discuter, errer au milieu des stands et rencontrer des personnes intéressantes comme Bénédicte Nemo ça fait un beau voyage.

-          Supporter des “mes illustrations tailles réelles sont vraiment magnifiques”, c’est… puissant.

 

 http://www.cavalivres.com/image_rezise.php?largeur=153&photo=photos/810137_500.jpg

*Mais non en faite je vais vous parler d ema lecture La vertu des Steppes – Petite révérence à la vie nomade. (Éditions Transboréales – Marc Alaux).


Ce n’est pas une grande découverte. J’avais beaucoup aimé dans la même collection le livre sur l’âne et aussi apprécié celui parlant du cheval. Ce que j’aime aussi dans cette collection c’est son format et sa ligne graphique. Moins d’une centaine de pages, plus petit qu’un poche avec un beau papier et un petit embossage de couverture. Mais le sujet est à la base pour me nourrir sur les nomades, afin d’en tirer des éléments pour Islendigar. Je dois avouer que cela faisait longtemps que je n’avais pas dévoré un livre aussi rapidement. Après une rapide présentation on entre pleinement dans le sujet, la Mongolie, ses principes de frontière et surtout sa vie du quotidien. L’auteur, en plus d’avoir une plume dynamique nous emmène en voyage, nous présente le dos de la carte postale des agences de voyages ventant les traditions ancestrales, voire pour certaines “les gentils autochtones”. Non ici on vit les choses, et on les dit. L’auteur ne fait ni l’apologie de ce peuple nomade, ni un descriptif vous expliquant ce qu’on doit vivre sur place. Non il présente un peuple et une terre. Ses modes de vies et son climat et permet de mieux comprendre le nomadisme si souvent opposé au sédentarisme dans un monde et une époque ou tout est mis en opposition. Voyageurs ayant passé plusieurs mois sur place à traverse Gobi et autres plaines et collines “au milieu de nulle part” on se prend à marcher dans ses pas et être piqué par la maladie du voyage, se laisser happer par les grands espaces, le climat très difficile, le grand vide autour de soit et les sensations d’introspection et de remis en question que ce la procure. Cette espèce de contact avec la nature qui n’est pas un argument d’agence de voyage mais une sensation et une contemplation de la nature. Je ne sais pas encore une fois si reparlé correctement de ce livre que j’ai beaucoup aimé mais il est intéressant de voir que cette pensée sur le nomadisme est une bonne lettre de voyage, un pas de plus dans le récit de voyage, Presque un carnet de route sans fioriture. Bon je vous laisse, je m’en vais nomades vers mes tubes de peinture.

Publié dans Critiques

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I
<br /> Livre difficile à trouver non?<br />
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F
<br /> <br /> non pas du tout. N'importe quel libraire peut vous le commander ou alors il y a le site de l'éditeur qui en vend aussi directemnt.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Et quelle peinture!<br /> <br /> <br /> J'aime bien cette collection, avec un coup de coeur tout particulier pour dans les pas de l'âne.<br />
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F
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />